A l’arrière du théâtre existant, Le projet s’affiche comme une nouvelle pièce ajoutée à un ensemble industriel existant. Tel un conglomérat de fabriques hérité d’un siècle passé, les bâtiments créent une unité autour d’une cour qui les dessert.
Celle-ci, volontairement laissée telle-quelle avec les traces de son passé – plateformes, rampes, éclairage mural, etc. – est étendue sur la partie arrière de la parcelle dans le même esprit pour former un vide unificateur.
Vue depuis la ville, l’intervention apparait comme modeste: un long volume bas échoué dans les dernières pentes menant au lac.
Le toit, très visible de par la forte déclivité du terrain, est traité comme une succession de bandes aux différentes matérialités pour lui donner rythme et vibration. Les cinq lanterneaux des attiques, eux, créent le signe d’un bâtiment particulier aux fonctions publiques. L’enjeu du projet consiste à maîtriser une grande mixité typologique au sein d’un volume unique tout en préservant les qualités d’un lieu unique dans la ville.